Lan Huong Tran
Ph.D. sciences de l’eau, 2009
Associée de recherche, INRS
« L’INRS m’a bien préparée pour ma carrière de scientifique. J’y ai appris à travailler de façon autonome et efficace pour faire le pont entre la recherche et l’application. »
Lan Huong Tran a tellement aimé son expérience universitaire à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) qu’elle n’est jamais partie ! En effet, à la suite de l’obtention de son doctorat en sciences de l’eau en 2009, Lan a accepté un poste d’associée de recherche au Centre Eau Terre Environnement à Québec, où elle travaille encore aujourd’hui.
« Même si mon expérience professionnelle a été principalement acquise à l’INRS, j’ai eu l’occasion de travailler sur une multitude de projets, » nous dit Lan. « De l’électro-oxydation des composés organiques à la valorisation des résidus miniers, en passant par la récupération des métaux stratégiques dans les déchets électroniques tels que les piles usagées, j’ai pu relever de nombreux défis en laboratoire, mais également en collaboration avec des partenaires industriels », résume-t-elle.
C’est d’ailleurs grâce à un partenariat entre l’INRS et le Vietnam et à l’excellente présentation du directeur scientifique de l’époque, que Lan décide de s’inscrire au doctorat en sciences de l’eau, en 2005, afin de se spécialiser dans l’étude des effluents industriels et des sols contaminés. Chimiste de formation et membre de l’Ordre des chimistes du Québec, Lan a été séduite par la quantité de sujets de recherche abordés au Centre Eau Terre Environnement en lien avec notre vie au quotidien. Elle affirme que son séjour à l’INRS l’a bien préparée pour entreprendre sa carrière de scientifique. « J’y ai appris à travailler de façon autonome et efficace et à faire le pont entre la recherche et l’application, » affirme-t-elle.
Elle a aussi été marquée par la formation à la fine pointe offerte par l’INRS et par l’ardeur, le dynamisme et la générosité des professeures et professeurs qui ne comptaient pas les heures lorsqu’il s’agissait de trouver les meilleures solutions pour optimiser le travail.
« Le soutien et les conseils que j’ai reçus à l’INRS sont inestimables, » affirme Lan. « Au cours de mes études doctorales, j’ai parfois remis en question mon travail et pensé à changer de direction. Chaque fois, j’ai pu compter sur l’appui de professeur.e.s et collègues passionné.e.s qui m’ont convaincue que mes efforts allaient porter fruit. J’ai d’ailleurs eu l’occasion, au cours des douze dernières années, de discuter avec plusieurs étudiantes et étudiants qui ont vécu la même situation que moi et de les conseiller selon ma propre expérience. Aujourd’hui, ce sont toutes des personnes qui ont réussi. C’est une autre raison pour laquelle j’adore mon travail à l’INRS. Les étudiantes et étudiants viennent me voir pour des questions en lien avec leur recherche, mais aussi pour me parler de plein d’autres choses, » ajoute-t-elle.
Lan garde également un excellent souvenir de la diversité et du multiculturalisme qui caractérisent le Centre Eau Terre Environnement : un lieu d’échange et de partage qui lui a permis d’élargir ses horizons.
Que souhaite pour l’avenir celle qui considère son laboratoire de recherche comme un atelier ou une cuisine où l’on crée les meilleures recettes pour l’environnement? « Bâtir un réseau international d’INRSiennes et d’INRSiens qui travailleront ensemble pour résoudre les différents problèmes environnementaux qui menacent notre planète .» C’est ce que nous souhaitons aussi. Merci, Lan !
[Propos recueillis en novembre 2021.]