Le 18 mars, la communauté d’affaires montréalaise s’est rassemblée au Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM) pour une conférence inspirante donnée par Luc-Alain Giraldeau, directeur général de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), sur le thème « Recherche et innovation : la compétitivité du Québec passe par l’international ».
Devant un auditoire de près de 350 personnes, M. Giraldeau a plaidé avec conviction en faveur d’un plus grand investissement en recherche et en innovation, rappelant leur rôle central dans la compétitivité, la prospérité et la qualité de vie des Québécois·e·s : « La croissance de notre richesse collective et notre capacité à maintenir notre filet social dépendent directement de notre capacité de recherche et d’innovation. »
Crédit photo: Gabriel Fournier
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Durant son allocution, M. Giraldeau a mis en lumière l’impact de l’INRS dans l’écosystème québécois de l’innovation, en soulignant son modèle unique et performant de recherche et de formation dirigées vers des enjeux stratégiques. « L’INRS se situe entre le modèle universitaire classique et les écoles de génie. C’est une espèce rare, qui génère des avancées scientifiques ayant des retombées directes sur l’économie et la société québécoise, » a-t-il expliqué. Il a par ailleurs insisté sur l’importante contribution des étudiant·e·s et chercheur·e·s internationaux à la capacité d’innovation du Québec.
« Ma principale préoccupation est que [la] réduction de l’accès aux étudiantes et étudiants de l’international ampute le Québec d’une capacité de recherche et d’un potentiel d’innovation considérable et essentiel. Comme directeur général de l’INRS et comme universitaire, mais surtout comme citoyen, j'espère vous avoir convaincus de l’importance d’incarner, dans nos décisions et dans nos actions, le lien critique entre notre capacité à innover et celle de notre qualité de vie, et notre ouverture à l’international. »
- Luc-Alain Giraldeau, directeur général de l’INRS
À la suite de son allocution, Marie-Pierre Ippersiel, diplômée de l’INRS (Doctorat en études urbaines, 2004) et présidente-directrice générale de PRIMA Québec, s’est entretenue avec M. Giraldeau. Ils ont notamment abordé le rôle essentiel des étudiants internationaux dans la recherche scientifique. « Nos étudiant·e· s de maîtrise et de doctorat, qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs, travaillent sur des enjeux cruciaux pour le Québec et génèrent des connaissances qui nourrissent notre capacité d’innovation », a-t-il souligné. Il a par ailleurs évoqué la nécessité d’une conversation nationale sur l’attractivité des carrières en sciences pour alimenter l’innovation.
Crédit photo: Gabriel Fournier
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Parmi les sujets abordés, l’avenir de la photonique quantique et de la transition énergétique a suscité un vif intérêt. M. Giraldeau a rappelé que les équipes scientifiques de l’INRS jouent un rôle de premier plan dans ces secteurs d’avenir, en collaborant avec des partenaires locaux et internationaux pour développer des technologies de rupture.
L’événement a également été marqué par la présence de nombreux diplômé·e·s de l’INRS, invités gracieusement par la Fondation de l’INRS.
L’équipe de la Fondation est fière d’avoir contribué au succès de cette rencontre en conviant la communauté d’affaires et la communauté scientifique, étudiante et diplômée de l’INRS autour de cet enjeu clé pour l’avenir du Québec. L’événement a été une belle occasion de faire rayonner l’INRS, de renforcer les liens entre la recherche scientifique et le succès des milieux socioéconomiques tout en soulignant l’importance de l’innovation pour notre avenir collectif.
En conclusion, M. Giraldeau a invité les acteurs du milieu des affaires et de la recherche à unir leurs forces pour faire progresser la science et l’innovation au Québec : « Travaillons ensemble pour bâtir un Québec plus prospère et compétitif sur la scène internationale. L’innovation est notre meilleur atout ».
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