Carole-Anne Gillis (Ph. D. sciences de l’eau, 2017)
Directrice de recherche, Conseil des ressources Gespe’gewaq Mi’gmaq

Lorsqu’elle est arrivée à l’INRS en 2009, elle dit s’être « ouverte à différentes expériences de travail et de stages, ainsi qu’à des opportunités de formation ». Elle encourage les étudiantes et étudiants à saisir les diverses occasions de développement professionnel qui se présentent.

Pour Carole-Anne Gillis, entrer à l’INRS fut le résultat d’un concours de circonstances. Curieuse et préoccupée par la présence d’algues en bordure de la rivière Restigouche où elle a grandi, elle choisit alors de faire sa maîtrise et son doctorat à l’INRS en sciences de l’eau. Carole-Anne se rappelle de son séjour à l’INRS, cette « petite université » avec ses « petites classes » qui regroupaient des étudiants au cheminement distinct avec des expertises variées, quoique tous liés par un intérêt commun : l’eau. Son passage à l’INRS a été marqué par des équipes multidisciplinaires et multiculturelles.

Carole-Anne Gillis considère avoir entamé sa carrière aussitôt qu’elle a entrepris son baccalauréat à l’Université du Québec à Rimouski en 2006. Lorsqu’elle est arrivée à l’INRS en 2009, elle dit s’être « ouverte à différentes expériences de travail et de stages, ainsi qu'à des opportunités de formation ». Elle encourage d’ailleurs les étudiantes et étudiants à saisir les diverses occasions de développement professionnel qui se présentent.

En 2014, Carole-Anne Gillis s’engage auprès du Conseil de gestion du bassin versant de la rivière Restigouche, un organisme à but non lucratif issu d’une collaboration entre six organisations. Sa mission consiste à assurer la conservation et la préservation du saumon atlantique et de son habitat. Elle y assume alors le rôle de directrice scientifique. Depuis 2018, Carole-Anne Gillis œuvre au Conseil des ressources Gespe’gewaq Mi’gmaq comme directrice de recherche. Elle continue à y développer la recherche communautaire, les suivis environnementaux et les efforts de restauration de divers bassins versants et écosystèmes côtiers.

Son souhait pour l’INRS? Que l’on y mise encore davantage sur la recherche appliquée et encourage le travail de cocréation. C’est une approche qu’elle prône au quotidien, elle qui collabore activement avec des partenaires issus autant du milieu communautaire que ceux du milieu universitaire.

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