Alice Gaudreau (M.Sc. Mobilisation et transfert des connaissances, 2020)
Analyste de politiques, Emploi et Développement social Canada

Alice Gaudreau

 

« La formation que j’ai reçue à l’INRS m’a permis de comprendre l’importance de la recherche dans la société et de pouvoir l’appliquer dans différents milieux de pratique, incluant les milieux gouvernementaux et communautaires. »

Diplômée d’un baccalauréat en relations industrielles de l’Université McGill, Alice Gaudreau s’est rendue à une journée portes ouvertes de l’INRS où le contact avec le corps professoral a été source d’inspiration dans son choix d’études à l’INRS. C’est sa rencontre avec la professeure María Eugenia Longo qui a été le facteur déterminant car ses travaux et son approche à la recherche rejoignaient en tout point les intérêts d’Alice.

« La formation que j’ai reçue à l’INRS m’a permis de comprendre l’importance de la recherche dans la société et de pouvoir l’appliquer dans différents milieux de pratique, incluant les milieux gouvernemental et communautaire », nous raconte Alice. « La professeure Longo a été une directrice de recherche hors du commun, qui m’a insufflé sa passion. Au cours de ma maitrise, j’ai pu l’assister en tant que coordonnatrice du volet Emploi et Entrepreneuriat de la Chaire-réseau de recherche sur le jeunesse du Québec et assistante de recherche pour certains projets de recherche du volet Éducation, citoyenneté et culture. J’ai pu assister à leurs rencontres, organiser des événements d’envergure, soutenir des projets de recherche – tant de projets qui m’ont permis d’observer le lien direct qui existait entre l’INRS et les acteurs de l’action publique ».

Un passage à l'INRS qui a été déterminant dans sa carrière, nous précise Alice :

« Au cours de ces deux années de maîtrise, j’ai réalisé l’importance de faire des collaborations et des partenariats pour pouvoir mettre en action les travaux de recherche et les appliquer à un milieu de pratique. J’avais cette idée préconçue qu’en recherche, on travaille seul dans son bureau avec ses données. C’est parfois vrai, mais en s’alliant avec différents groupes sociaux et de recherche on développe un  accès à des expertises et une multitude de ressources qui permettent de réaliser des projets de plus grande envergure ».

Puis de préciser :

« Mes travaux au sein de l’équipe de María Eugenia Longo me permettent aujourd’hui de mettre en pratique mon expertise en recherche et de la conjuguer avec les politiques publiques d’emploi jeunesse. C’est au cours de ma maîtrise que j’ai développé toute la fondation théorique que je possède sur les politiques publiques jeunesse, et que j’ai eu l’occasion d’aller sur le terrain faire une collecte de données qualitatives auprès des organismes d’emploi jeunesse comme ceux que le ministère finance. Cela me permet de mieux comprendre les enjeux vécus par nos prestataires de services et de réfléchir à des changements pertinents à notre programme ».

Après avoir passé deux ans au Centre Urbanisation Culture Société, Alice en garde un bon souvenir : « J’ai eu l’occasion de naviguer entre le campus de Montréal et celui de Québec. L’INRS nous offre un environnement de travail stimulant et inspirant. Au cours de ma première année à Montréal, j’ai pu profiter de la proximité du carré Saint-Louis pour y réaliser une observation participante dans un bel espace vert ! ».

Aussitôt diplômée, Alice est retournée vers le ministère Emploi et Développement social Canada où elle avait réalisé son stage de maîtrise : « j’y occupe depuis un an et demi un poste d’analyste de politiques, au sein même de l’équipe pour laquelle j’avais travaillé. J’ai pu découvrir toutes sortes de manières de faire connaître la recherche scientifique en dehors des murs de l’université et de mieux comprendre les politiques publiques ».

Ses souhaits pour l’avenir? « La recherche n’est peut-être pas suffisamment exploitée comme source d’information hors du cadre universitaire. J’ai donc espoir de voir la recherche utilisée à son plein potentiel dans une grande variété de milieux, et tout particulièrement au sein des gouvernements pour appuyer les politiques sur des données probantes ».

Un petit conseil pour nos étudiant.e.s?

« Je recommanderais aux étudiants de rester ouverts aux occasions qui se présentent spontanément au cours de leurs études supérieures, même lorsqu’elles ne sont pas directement reliées à leur objet de recherche. Certaines collaborations peuvent parfois aboutir sur des projets passionnants qui permettent d’explorer de nouveaux horizons et devenir des chercheurs avec de multiples compétences ».

[Propos recueillis en février 2022.]

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