Pierre-Erik Isabelle
Maîtrise en sciences de l’eau (2015)
Professionnel de recherche à l’Université de Laval
« C’était fascinant de voir tout ce qui se passe en sciences et non pas juste d’être derrière un ordinateur ou à écrire des données »
Arrivé à l’INRS avec l’envie claire de s’engager dans la recherche, Pierre-Erik Isabelle a rapidement trouvé au Centre Eau Terre Environnement un milieu à la hauteur de ses ambitions. Alors qu’il étudiait le génie des eaux à l’Université Laval, il savait déjà qu’il voulait poursuivre au‐delà de son baccalauréat. « L’INRS jouit d’une certaine notoriété à Québec, surtout en sciences de l’eau », explique-t-il. Son stage sur le campus l’a confirmé dans son choix, et son directeur l’a ensuite invité à entreprendre une maîtrise, une invitation qu’il a saisie sans hésiter.
Dès son arrivée, Pierre-Erik découvre un environnement où les possibilités sont multiples et où l’on encourage activement les étudiants et étudiantes à se dépasser. « Pour une maîtrise, toutes les opportunités qui m’ont été offertes, c’est assez fou », raconte-t-il. Il participe à quatre conférences, dont deux aux États-Unis, publie deux articles scientifiques et s’implique comme auxiliaire d’enseignement. Ces expériences le marquent profondément et forgent sa façon d’aborder la recherche. Il est également séduit par la vie sur le campus : « J’ai beaucoup aimé la localisation de l’INRS au centre-ville de Québec, une ville que j’adore et qui est devenue ma ville d’adoption. »
Parmi ses souvenirs marquants, il évoque son premier congrès, organisé directement à l’INRS en 2013. « C’était fascinant de voir tout ce qui se passe en sciences et non pas juste d’être derrière un ordinateur ou à écrire des données », dit-il. Cet événement devient un déclencheur : il réalise que la recherche ne se vit pas seulement en laboratoire ou sur le terrain, mais aussi par le partage. « La science est aussi de communiquer les résultats », confie-t-il.
À peine son mémoire terminé, Pierre-Erik poursuit en doctorat, d’abord à Polytechnique Montréal, puis à l’Université Laval, suivant son directeur dans ce changement d’établissement. Il y multiplie encore les occasions de se dépasser : près d’une dizaine de conférences, quatre publications scientifiques et plusieurs expériences d’enseignement. Après son doctorat, il choisit de plonger dans la recherche appliquée au sein de l’entreprise québécoise Premier Tech, où il découvre un milieu très différent mais tout aussi stimulant.
Il revient ensuite à l’Université Laval comme professionnel de recherche, un rôle qui lui permet de maintenir et d’exploiter des installations permanentes de mesure mises en place durant son doctorat. « On est rendu à 10 ans d’accumulation de données », précise-t-il avec fierté. Il y gère les collectes de données, l’administration de projets et l’encadrement d’étudiants et étudiantes qui utilisent ces précieuses séries temporelles dans leurs travaux. C’est dans ce poste qu’il s’épanouit aujourd’hui.
L’INRS demeure, selon lui, un lieu idéal pour entamer une carrière scientifique. Il insiste sur la qualité de l’accompagnement : « On est très bien encadré. Ça m’a permis de me concentrer sur ma recherche sans avoir à gérer tout le reste. » Ce soutien constant a contribué à bâtir ses compétences et sa confiance.
Aux étudiants et étudiantes d’aujourd’hui, il offre un conseil simple mais essentiel : saisir les opportunités. Pour l’avenir, Pierre-Erik souhaite avant tout poursuivre sur sa lancée. « J’adore la position que j’ai en ce moment. J’espère pouvoir continuer à accumuler des données, du savoir scientifique, et faire avancer la science le plus longtemps possible. »
[Propos recueillis en mai 2025.]

