Guillaume Grenon
Maîtrise en pratiques de recherche et action publique, 2017
Conseiller au transfert de connaissances, Cégep régional de Lanaudière (CERESO)
« La proximité avec les collègues étudiant·e·s et enseignant·e·s est l’une des grandes forces du Centre Urbanisation Culture Société. La communauté étudiante évolue dans un environnement professionnel, allant au-delà de l’académique. En tant qu’étudiant·e, cela aide à se projeter dans sa trajectoire professionnelle. »
Après l’obtention d’un baccalauréat en sociologie en 2013, Guillaume Grenon choisit de poursuivre ses études à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), où il entreprend le programme de maîtrise en mobilisation et transfert des connaissances sous la direction de Jonathan Roberge, professeur au Centre Urbanisation Culture Société de l’INRS. Ce choix s’est avéré déterminant pour son avenir professionnel.
Initialement attiré par la recherche sur la construction identitaire des groupes de supporteurs dans les stades en Amérique du Nord, Guillaume s’intéresse également à l’exploration de la question identitaire à travers la lentille de la culture populaire dans le cinéma. C’est finalement sa rencontre avec Jonathan Roberge, jeune professeur spécialisé dans les environnements numériques, qui a orienté son parcours. L’occasion de travailler sur un projet novateur et l’excellence reconnue du Centre ont été des facteurs décisifs. « La proximité avec les collègues étudiants et enseignants est l’une des grandes forces du Centre, permettant de se projeter dans sa carrière », souligne Guillaume. L’INRS lui a offert un environnement dynamique où la recherche interdisciplinaire et l’innovation numérique occupaient une place centrale.
Dans le cadre de sa formation, Guillaume a effectué un stage au ministère de la Culture et des Communications, où il a appliqué ses compétences en mobilisation et transfert des connaissances. Cette expérience lui a permis d’apprendre à s’adapter aux enjeux numériques et à jouer un rôle actif dans la transmission des savoirs, tout en découvrant la diversité des carrières qu’offre la recherche.
« Au-delà du programme, qui nous enseigne les pratiques de recherche collaborative entre les milieux de recherche et les milieux de pratique, l’INRS lui-même est profondément ancré dans ces milieux. L’INRS m’a permis de réaliser à quel point la recherche est un secteur professionnel beaucoup plus vaste que ce que j’imaginais lorsque j’étais au baccalauréat. Ce n’est pas banal, car beaucoup d’étudiant·e·s éprouvent une angoisse à l’idée de se projeter au-delà de leur formation générale, ne sachant pas vraiment où leur carrière pourra les mener par la suite. »
Après son passage à l’INRS, Guillaume a travaillé auprès de plusieurs organismes à but non lucratif et tables de concertation, ainsi que pour un regroupement national de défense des droits. En 2021, il entreprend un programme court de deuxième cycle en pédagogie de l’enseignement supérieur à l’UQAM et, en 2022, il rejoint l’équipe du Réseau réussite Montréal en tant qu’agent de développement et de liaison.
Au fil des années, Guillaume il a acquis une expertise significative dans les processus de mobilisation et de transfert de connaissances, la coordination d’instances de concertation, ainsi que l’accompagnement de l’action collective.
En 2024, il a rejoint le Centre d’expertise en innovation sociale du Cégep régional de Lanaudière à L’Assomption en tant que conseiller au transfert de connaissances, où il continue d’appliquer les compétences développées pendant ses études. Il y combine conseil et enseignement, poursuivant ainsi son aspiration à partager ses connaissances avec les générations futures. « Rejoindre le réseau collégial, c’est un retour aux sources dans ma région natale, mais aussi la réalisation d’un rêve, car il a eu un impact immense sur ma vie dans ma jeunesse », explique-t-il.
Pour conclure, il invite les étudiantes et étudiants actuels à tirer profit de cette proximité qu’a l’INRS avec les milieux de recherche et de pratique : « Je recommanderais aux étudiant·e·s actuel·le·s de développer une solide compréhension des réalités des milieux de pratique, de recherche et décisionnels dans leur domaine de spécialité, afin de devenir des acteur·ice·s de référence en la matière. »
[Propos recueillis en juillet 2024]