Alix Bukkfalvi-Cadotte (M. Sc. Mobilisation et transfert des connaissances, 2021)
Doctorante en études médicales et des soins de santé
Swansea University, Royaume-Uni
« C’est essentiel d’avoir accès à des bourses lorsqu’on entreprend des études supérieures. Cela atténue, entre autres, l’impact de la hausse des coûts de la vie et a une incidence considérable sur notre parcours universitaire. »
Diplômée d’un baccalauréat en anthropologie de l’Université de Montréal, Alix Bukkfalvi-Cadotte choisit de poursuivre des études supérieures à l’INRS après une visite au centre Urbanisation Culture Société dont le but initial était de faire un stage d’été. Elle tombe rapidement sous le charme du centre, grâce à sa petite taille, à l’encadrement privilégié qu’offrent les professeures et professeurs et à l’accueil bienveillant des membres du personnel. Elle décide alors de faire le saut vers la maîtrise. « Un des avantages de l’INRS, c’est sa dimension humaine propice aux interactions entre les étudiants et le corps professoral. Il était facile pour moi de consulter mes professeur.es ou de demander de l’aide au personnel administratif lorsque j’en avais le besoin. »
Tout au long de son parcours à l’INRS, Alix s’est démarquée par ses actions, son engagement communautaire et la qualité de son travail. Elle a été lauréate du Prix du rayonnement international en 2021, offert pour souligner sa contribution au rayonnement de l’INRS par de nombreuses participations à des colloques internationaux, à des stages, à des activités de transfert de connaissances ou un prix à l’international. Alix a également été inscrite au Tableau d’honneur de la directrice scientifique en reconnaissance de l’excellence de son mémoire, en plus d'avoir obtenu une bourse d’études supérieures issue par le Conseil de recherche en sciences humaines en 2019. Alix se sent privilégiée d’avoir reçu l’appui de l’INRS par l’octroi de bourses d’études. « C’est essentiel d’avoir accès à des bourses lorsqu’on décide de faire des études supérieures. Cela atténue entre autres, l’impact de la hausse des coûts de la vie et a une incidence considérable sur notre parcours universitaire. »
Tout en complétant la rédaction de l’essai final menant à l’obtention de son diplôme de maîtrise, Alix a entamé sa carrière en tant que professionnelle de recherche à l’Institut de la statistique du Québec, dès le début de l’année 2020. Elle mentionne que sa directrice, la professeure Laurence Charton, a été très compréhensive et l’a vivement encouragée à accepter ce poste, qu’Alix a occupé pendant deux ans. Ses compétences en recherche et en communication acquises tout au long de ses études sont mises à profit dans la réalisation de sondages et d’enquêtes sociales de grande envergure et lui ont permis d’élargir ses horizons en explorant des thèmes très variés. Elle affirme : « Grâce à l’INRS, je suis tombée en amour avec la recherche. La recherche n’est pas du tout ennuyante, bien au contraire ! Le travail se fait non seulement avec des chercheurs, mais aussi avec les praticiens et les usagers de services, c’est cet aspect pratique que j’ai trouvé fort intéressant. Je n’avais pas réalisé que ce travail de collaboration pouvait être fait au sein même des actions de recherche. »
Alix poursuit actuellement un doctorat en études médicales et de soins de santé à l’Université de Swansea, au Royaume-Uni. Une fois son doctorat terminé, elle souhaite revenir au Québec et poursuivre sa carrière à l’Institut de la statistique du Québec. « Je souhaite retourner au Québec et continuer dans mon domaine d’études, particulièrement du côté de la communication de la recherche. C’est un aspect qui m’a toujours intéressée et qui a été très valorisé lorsque je faisais ma maîtrise à l’INRS. Je trouve essentiel que la recherche ne soit pas menée en silo. On veut qu’elle soit écoutée et aussi à l’écoute des besoins de la communauté. C’est important de faire partager ce savoir et les besoins de la collectivité. »
Elle conclut notre entretien en invitant les étudiantes et étudiants à profiter de toutes les opportunités qu’offre l’INRS, tant à l’interne qu’à l’externe, pour apprendre et se perfectionner. Que ce soit par des formations, la participation à des colloques ou des retraites de rédaction et à s’impliquer dans des comités. « Le partage des connaissances avec ses pairs est vraiment essentiel et stimulant et permet d’élargir notre réseau, » résume-t-elle.
[Propos recueillis en octobre 2022]