Anne-Pascale Richardson (Ph.D. biologie, 2009)
Responsable de programme, AquaHacking
« ... Cela m’a suivie après, car j’ai évolué dans des structures diversifiées. Cela nous permet de sortir des sentiers battus, d’innover dans notre domaine et d’aider les autres à évoluer dans leur domaine également ».
C’est en quelque sorte en magasinant un doctorat qu’Anne-Pascale Richardson a découvert le programme de doctorat en biologie du Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie. Celle qui, sans hésitation, affirme que l’INRS l’a choisie, y voyait d’abord la possibilité de venir au Québec et de faire son doctorat dans un milieu francophone où elle souhaitait s’installer. « De chez moi, en France, j’ai postulé et on m’a répondu. Mon doctorat à l’INRS, c’était ma porte d’entrée au Québec, c’est ce qui m’a permis de vivre et de m’intégrer ici. ».
Durant sa formation à l’INRS, on lui fait rapidement comprendre que, malgré qu’il s’agisse d’un centre réputé où les étudiants sont poussés à exceller, la « voie royale » de la recherche universitaire n’est pas la seule avenue professionnelle. C’est une leçon qu’elle juge extrêmement importante, car « lorsqu’on termine nos études, particulièrement notre doctorat, au début on a l’impression qu’il n’y a qu’une seule chose qu’on peut faire, c’est de devenir professeure ». Or, selon elle, l’INRS ouvre d’autres perspectives. « On est formé pour pousser la recherche vers l’excellence, mais on nous ouvre la porte vers autre chose aussi et c’est très bien ».
Celle qui s’est beaucoup engagée dans les activités extracurriculaires durant son passage à l’INRS encourage les étudiantes et étudiants à s’engager, dès que possible. « Il ne faut pas avoir peur de collaborer avec des experts dans un secteur différent du nôtre. C’est la collaboration multidisciplinaire qui nous pousse à l’innovation. J’ai eu beaucoup de chance de travailler dans un groupe de recherche multidisciplinaire. Cela m’a suivie après, car j’ai évolué dans des structures diversifiées. Cela nous permet de sortir des sentiers battus, d’innover dans notre domaine et d’aider les autres à évoluer dans leur domaine également ».
Pour Anne-Pascale Richardson, il y a un bel écosystème en place autour de l’INRS. L’institution offre les moyens aux étudiants de ne pas faire que de la recherche fondamentale, mais aussi de la recherche appliquée. Elle croit fermement que « des pôles d’excellence comme ceux de l’INRS sont importants pour la recherche scientifique ». Elle considère que la science est essentielle pour faire avancer la société et apporter de nouvelles solutions aux enjeux qui perdurent ou qui évoluent au fil de nouvelles réalités, comme une pandémie ou les changements climatiques, par exemple.
Après huit ans dans le secteur pharmaceutique et bioalimentaire, et depuis près de cinq ans maintenant, Anne-Pascale s’est jointe à Aqua Forum, un organisme à but non lucratif, où elle agit à titre de responsable du programme AquaHacking. Il s'agit d'une compétition technologique qui engage des étudiants universitaires à développer des solutions innovantes et des compétences entrepreneuriales pour aider à résoudre les enjeux d’eau douce, contribuant ainsi à la gestion durable de l’eau en Amérique du Nord. Elle est particulièrement fière que plusieurs étudiants de l’INRS y participent, d’autant plus que certains ont même remporté le Défi et sont devenus des acteurs importants dans le domaine de l’eau.
Par son cheminement de carrière, Anne-Pascale illustre bien à quel point l’INRS ouvre des portes vers des possibilités infinies.
Anne-Pascale Richardson est membre du conseil d’administration de la Fondation de l’INRS.