Je suis très honorée de recevoir ce prix […]. Je dois également préciser que j’ai été très bien entourée par mes encadrantes, mes professeurs, mes proches, mais aussi par les adhérents du GEM auprès de qui j’ai réalisé mon enquête.

Sara Painter (Ph. D. Études urbaines, 2019) | Sous la codirection de Raymonde Séchet et Anne-Marie Séguin | Prix meilleure thèse de doctorat, 2020

La recherche de Sara portait sur une population dont on ne parle que très peu et qui est souvent exclue, à savoir les personnes en fragilité psychique qui vieillissent. Elle espère que son travail a permis de mettre la lumière sur les processus d’exclusion dont cette population fait l’objet et de mieux comprendre comment des dispositifs financés par les pouvoirs publics tels que les GEM peuvent contribuer à l’amélioration de leurs conditions de vie.

Elle termine l'évaluation d'un dispositif expérimental d'insertion professionnelle de demandeurs d'emploi autistes en France. Pour la suite, Sara espère pouvoir continuer à travailler en collaboration avec des partenaires institutionnels et associatifs pour mener des études revêtant une pertinence sociale.

Pour moi, ce prix boucle une expérience humaine et universitaire très enrichissante. J’ai vécu en parallèle le travail sur mon mémoire et la maternité. C’est une période intense qui se termine sur une note positive. Je souhaite attirer l’attention sur les possibilités de concilier maternité et études supérieures. Aussi, cette reconnaissance ravive la flamme de chercheuse en moi.

Marie-Hélène Roch (M. Sc. Études urbaines, 2019) | Sous la codirection de Marie-Soleil Cloutier et de Christian Poirier | Prix meilleur mémoire de maîtrise, 2020

Marie-Hélène s’est intéressée à la nordicité urbaine vue par le prisme de l’expérience vécue, perçue et imaginée par les adeptes du vélo d’hiver à Montréal. Utilisant des moyens créatifs d’aller à la rencontre de ce groupe plutôt méconnu, quoique stéréotypé par les médias, elle a pu documenter leur expérience et mieux comprendre l’importance des questions d’aménagement et de qualité de vie pour les villes d’hiver.

Elle poursuit l’exploration de ces questions en travaillant auprès de l’organisme Amis des parcs, qui se penche sur l’utilisation des parcs urbains en ces temps de pandémie. Elle caresse aussi l’idée d’un livre ou d’une exposition qui mette en valeur les photos prises au cours de son travail de maîtrise et réfléchit à un éventuel projet de doctorat qui allierait recherche, création et action.

 

Le prix est d’abord une marque de reconnaissance qui fait du bien lorsqu’on vient de terminer un projet d’études d’envergure.

Gabrielle Perras St-Jean (M. Sc. Études urbaines, 2015) | Prix meilleur mémoire de maîtrise, 2015

« L’obtention du prix du meilleur mémoire a eu un impact important sur le début de ma carrière. Je me suis appuyée sur le prix pour établir ma crédibilité et me distinguer auprès d’employeurs alors que je n’avais pas encore beaucoup d’expériences professionnelles à mettre de l’avant. Je suis aussi persuadée que le prix a contribué à ce que j’obtienne une bourse doctorale.

Au-delà des retombées professionnelles, le prix est d’abord une marque de reconnaissance qui fait du bien lorsqu’on vient de terminer un projet d’études d’envergure dans lequel on s’est autant investi personnellement. »

 
 

Recevoir ce prix m’a permis d’en finir avec le syndrome de l’imposteur tout en donnant un élan à ma carrière.

Cynthia Benoit (M. Sc. études urbaines, 2015) | Prix meilleur mémoire de maîtrise, 2015

« Le prix du meilleur mémoire de maîtrise est, d’après moi, un prestigieux sceau de crédibilité validant mes aptitudes académiques et professionnelles. Mes études de maîtrise étaient semées de nombreuses embûches et j’ai eu beaucoup de difficulté à me rendre jusqu’au bout, surtout en raison du syndrome de l’imposteur.

Recevoir ce prix m’a permis d’en finir avec ce syndrome tout en donnant un coup d’élan à ma carrière florissante. Ce prix-là figure parmi quelques éléments qui m’ont donné l’audace de me lancer en affaires en fondant Services linguistiques CB (SLCB), une firme de consultation en accessibilité en langue des signes, en 2016. Mon mémoire de maîtrise, qui porte sur l’accessibilité aux services en langue des signes, a été l’élément déclencheur ayant mené vers le lancement de cette entreprise. Puisque ce prix renforçait ma réputation et ma crédibilité, ça m’a donné une longueur d’avance significative aux débuts de SLCB. Non seulement ce prix a contribué à mon succès académique et professionnel, mais également au rayonnement de la communauté sourde. »

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