Valérie Guilmain
Maîtrise en pratiques de recherche et action publique, 2010
Agente de planification socio-économique séniore, ministère de la Culture et des Communications du Québec
« L’INRS se démarque parmi les grandes universités, car les étudiants peuvent travailler facilement avec des professeurs qui sont accessibles et qui disposent d’un réseau important dans plusieurs secteurs d’activités. »
Titulaire d’une maîtrise en pratiques de recherche et action publique, Valérie Guilmain est une passionnée de la culture et de ses enjeux. Découvrez le parcours inspirant de cette diplômée du centre Urbanisation Culture Société de l’INRS.
Pourquoi avez-vous choisi d’étudier à l’INRS?
À l’issue d’un baccalauréat en science, technologie et société de l’UQAM, je me suis rendue à une journée portes ouvertes à l’INRS, où j’ai rencontré la professeure Diane Saint-Pierre, qui a une expertise dans la gouvernance et les politiques culturelles. Cette rencontre a été déterminante et m’a poussée à présenter ma candidature pour la maîtrise en pratiques et action publique qui venait d’être créée. J’ai ainsi rejoint la toute première cohorte de ce programme !
Que retenez-vous de votre expérience à l’INRS?
Intégrer la première cohorte de cette maîtrise était fascinant ! Les professeurs étaient emballés par ce nouveau programme qui s’est donné à Montréal et à Québec en simultané. Je suis restée en contact avec pas mal de personnes de ma cohorte. Du point de vue de l’enseignement théorique, les connaissances interdisciplinaires que j’ai acquises à l’INRS me sont très utiles dans mon emploi actuel.
Avez-vous un souvenir préféré du campus?
Ayant étudié sur le campus de Montréal, j’apprécie la proximité du centre-ville. La bibliothèque du centre Culture Urbanisation Société est très agréable et les services administratifs rendus sont à taille humaine.
Comment votre passage à l’INRS vous a-t-il préparée pour votre carrière?
Au cours de mon passage à l’INRS, j’ai fait un stage professionnel au ministère de la Culture. Cette expérience a été très bénéfique pour moi puisque dix ans après, j’y travaille toujours ! J’ai eu la chance de compter sur le soutien de l’INRS dans mes démarches administratives facilitant mon entrée en poste au sein du gouvernement du Québec.
Parlez-nous de votre parcours depuis l’obtention de votre diplôme?
Après mon stage, j’ai travaillé dans un premier temps sur les efforts d’application de la Loi sur le développement durable dans le secteur culturel, avant de rejoindre, il y a quatre ans, l’équipe du numérique, chargée de stimuler la transformation numérique du milieu culturel et d’assurer la visibilité et l’accès des contenus culturels francophones dans l’espace numérique.
L’équipe numérique a d’ailleurs eu l’occasion d’accueillir plusieurs étudiants de l’INRS à la maîtrise pour des stages au sein du ministère, et j’ai eu l’occasion de superviser le stage de l’un d’eux.
Quels sont vos souhaits pour l’avenir?
J’aimerais parfaire ma boîte à outils pour avoir plus d’incidence dans la mobilisation des différents types de savoirs en contexte gouvernemental.
Je souhaiterais également contribuer à la mise en place d’une solution concrète à l’un des objectifs de développement durable des Nations unies et à une réponse aux solutions proposées dans le sixième rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat).
Quels conseils aimeriez-vous donner aux étudiants actuels?
L’INRS se démarque des grandes universités, car les étudiants peuvent travailler facilement avec des professeurs qui sont accessibles et qui disposent d’un réseau important dans plusieurs secteurs d’activités. Je conseillerais aux étudiants d’aller rencontrer les professeurs de l’INRS lors d’activités d’accueil offertes pour discuter avec eux des enjeux qui vous tiennent à cœur. Ces rencontres à l’université peuvent être déterminantes dans un choix de carrière.
[Propos recueillis en avril 2022.]