Bourses de l'Université du Québec
Lauréat·e·s des Bourses de l'Université du Québec

Lauréat·e·s des Bourses de l’Université du Québec

Nous sommes heureux de vous présenter les six étudiantes et étudiants de l'INRS qui ont été sélectionnés pour recevoir une bourse de l'Université du Québec, en reconnaissance de la diversité au sein de notre communauté étudiante. Stéphanie Atkin, Chedeline Cherifin, Lütfi Ersay, Sergio Jiménez Rojas, Juan Esteban Ossa Ossa et Joël Wheeler-Noiseux se voient attribuer des bourses de 3 000 $ chacun, contribuant ainsi à améliorer leurs conditions d'études.

Toutes nos félicitations à nos récipiendaires ! Une cérémonie conviviale de remise de bourses aura lieu cet automne dans les quatre centres de recherche et de formation, où les membres de la communauté auront l'occasion de célébrer la réussite de nos lauréates et lauréats.

L'équipe de la Fondation a eu le plaisir de poser quelques questions à nos étudiantes et étudiants, afin de vous les faire découvrir.

 
Stéphanie Atkin, étudiante au doctorat sur mesure en sociologie de la jeunesse

Qu’est-ce qui vous a amenée à l’INRS? Parlez-nous de votre expérience.

Mon inscription à l’INRS a été motivée par un fort désir de poursuivre des études aux cycles supérieures au sein d’une université de recherche. Je me suis d’abord inscrite au programme de maîtrise en Mobilisation et transfert des connaissances offert au Centre Urbanisation Culture Société, pour développer des compétences visant à favoriser le dialogue entre les experts du milieu scientifique et de la pratique, et rendre accessible à un large public les connaissances scientifiques en sciences sociales.

Alors étudiante à la maîtrise, j’ai eu l’opportunité d’obtenir un emploi d’assistante à la direction à l’Observatoire Jeunes et Société, un lieu de production et de diffusion de la recherche scientifique sur la jeunesse. Cet emploi m’a rapidement plongé dans ce pour quoi j’ai été formé à la maîtrise, en plus de stimuler mes intérêts de recherche sur cette large thématique qu’est la jeunesse.

À la fin de ma maîtrise, j’ai pris la décision de m’inscrire au doctorat. Le choix de poursuivre mes études à l’INRS a été stimulé par le programme de doctorat sur mesure qui allait m’assurer une formation de haute qualité à la croisée de thématiques qui stimulent mon projet de recherche : la jeunesse, la migration et les relations sociales.

Aujourd’hui en cours d’écriture de la thèse, je retiens de mon expérience doctorale à l’INRS : une importante acquisition de connaissances et compétences approfondies et spécifiques à mon domaine de recherche et à la profession de chercheur; un apport incommensurable de ma directrice de recherche, notamment par son accompagnement, encadrement et sa mise en relation avec des experts de son réseau qui ont débouché à favoriser mon apprentissage et à de belles collaborations, notamment à l’international; un soutien important de l’INRS dans la mise en pratique de mes différents projets étudiants (ex. création du Colloque interuniversitaire sur la jeunesse (CIJ), participation à des congrès scientifiques).

Pouvez-vous nous décrire l’enjeu et l’impact de la recherche de votre projet de doctorat?

Mon projet de recherche doctoral interroge l’influence de la migration et des relations sociales sur le passage à la vie adulte de jeunes migrants récents au Québec. Dans ces cas de migration choisie – et non subie (ex. réfugiés, demandeurs d’asile), le choix de partir à l’étranger est susceptible d’être stimulé par des transitions typiques au passage à la vie adulte et influencé par des personnes importantes de l’entourage.

Ce projet s’inscrit dans une ère où, en raison d’une population vieillissante et d’une conjoncture économique caractérisée par une rareté de main-d’œuvre, le Québec déploie des stratégies politiques migratoires pour attirer des migrants, surtout des jeunes. L’arrivée importante de cette sous-population pourrait notamment s’expliquer par les nombreux programmes d’entrée au pays qui leurs sont prédestinés, notamment les permis d’études et de travail temporaire. Le Québec apparaît alors comme un territoire fertile à l’acquisition d’autonomie et d’indépendance pour ces jeunes qui migrent - souvent seul alors qu’ils se trouvent dans un temps de la vie fort en ébullition relationnelle - et explorent des transitions significatives au passage à la vie adulte (ex. poursuite des études spécialisées, stage, première insertion en emploi spécialisé).

Cette thèse a d’original qu’elle vise à contribuer à l’avancement des connaissances scientifiques, d’une part par l’actualisation du débat sur la définition de la jeunesse, d’autre part avec l’approfondissement de la question migratoire pour le cas particulier des jeunes, en l’interrogeant à la fois dans une perspective relationnelle et comme une transition au passage à la vie adulte. Ces informations pourraient constituer des connaissances permettant d’orienter les interventions de l’État et des organismes d’accueil auprès des immigrants soucieux de leur intégration.

Stéphanie Atkins

Cette bourse allège ma charge financière, ajoute de la quiétude à la poursuite de l’écriture du document final de ma thèse et en favorise la productivité, alors que la soutenance est prévue à la session d’hiver 2025. Cette reconnaissance me rend également fière d’avoir entamé et poursuivi mes études aux cycles supérieurs, malgré les nombreux défis qui s’y rattachaient.

Comment envisagez-vous la suite des choses?

Je poursuis l’écriture du document final de ma thèse que je prévois soutenir à la session de l’hiver 2025. Entretemps, j’aurai l’opportunité de participer à un court séjour de recherche au Laboratoire de recherche en économie et sociologie du travail (LEST), à Aix-en-Provence en France.  Ce séjour sera l’occasion d’échanger avec des experts des thématiques de l’immigration, de la jeunesse et des réseaux personnels sur mes travaux de thèse, en plus de présenter une communication scientifique lors des 29e Journées du Longitudinal (JDL).

 
Chedeline Cherifin, étudiante à la maîtrise en études urbaines

Qu’est-ce qui vous a amenée à l’INRS? Parlez-nous de votre expérience.

J’ai un parcours un peu varié. Avec un bac en psychologie et un master en urbanisme, je souhaitais trouver une discipline qui met à profit mes deux formations. J’avais du mal à trouver ce que je cherchais en France jusqu’à ce qu’un ami me parle de son admission en études urbaines à l’INRS. Je me suis tout de suite rendue sur le site et j’ai trouvé un projet de recherche sur le « crime, l’environnement urbain et la santé mentale ». Je me suis dit que c’est exactement ce qu’il me faut ! C’est ainsi que mon parcours a commencé à l’INRS. Il faut dire que c’était ma toute première fois au Canada. J’ai eu la chance d’avoir un bon accompagnement à l’INRS et surtout une directrice extraordinaire qui me soutient vraiment.

Pouvez-vous nous décrire l’enjeu et l’impact de la recherche au cœur de votre projet de maîtrise?

Mon projet de recherche est porté sur le crime, l’environnement urbain et la santé mentale, notamment sur l’impact de l’environnement hostile sur la santé mentale des groupes racialisés en particulier les femmes. Ma recherche s’inscrit dans le cadre d’un financement octroyé par le CIHR (Canadian Institutes of Health Research) pour soutenir le projet « Assessing the broad impacts of neighbourhood crime on the mental health of marginalized and vulnerable populations ».

Ma recherche met à profit le cadre théorique de l’intersectionnalité afin de porter attention aux différences reliées au genre et à la racialisation. C’est l’occasion d’appliquer des écrits sur le racisme environnemental au Canada et sur la ségrégation résidentielle raciale.

Cette recherche a le potentiel de faire des avancées importantes dans les champs de la justice environnementale et du développement urbain sain et durable.

Je suis profondément honorée de remporter cette bourse. Elle représente pour moi non seulement la reconnaissance de mes efforts académiques, mais aussi un carburant qui alimente ma passion pour la recherche et me motive à repousser mes limites. Cette bourse est un investissement précieux dans mon avenir et dans ma carrière de chercheuse.

Chedeline Cherifin

Comment envisagez-vous la suite des choses ?

Actuellement je suis dans la phase d’analyse des données au centre de recherche. Je compte, cet été, finir mes analyses et me consacrer totalement à la rédaction de mon mémoire qui sera publié sous forme d’un article scientifique. Je pense aussi continuer en thèse et je suis impatiente de relever les défis qui m’attendent.

 
Lütfi Ersay, étudiant au doctorat en sciences de la Terre

Qu’est-ce qui vous a amené à l’INRS? Parlez-nous de votre expérience.

Lors de discussions par courriel avec mon directeur de thèse, le professeur Renaud Soucy La Roche, concernant des projets de doctorat potentiels, lui et mon co-directeur, le professeur Bertrand Rottier de l'Université Laval, m'ont proposé mon projet actuel l'année dernière. Mon intérêt pour les minéraux critiques et stratégiques, qui s'est développé lors de mes études de maîtrise à l'Université de la Colombie-Britannique, m'a conduit à poursuivre mon doctorat à l'INRS. Depuis septembre 2023, je suis engagé dans mes études de doctorat à l'INRS. Mon expérience jusqu'à présent a été très enrichissante, me fournissant un environnement de soutien pour explorer en profondeur mon domaine de recherche tout en tirant parti de l'expertise et des ressources étendues disponibles à l'INRS et à Laval.

Décrivez-nous l’enjeu et l’impact de la recherche présentée dans votre projet de maîtrise?

Ma recherche de doctorat est cruciale dans le domaine des technologies propres car elle se concentre sur la genèse du graphite, un matériau essentiel pour les technologies avancées. L'étude se concentre sur les gisements de graphite avec des histoires de formation complexes associées au tectonométamorphisme multistade dans la province de Grenville au Québec, Canada. En utilisant une combinaison de méthodes de datation radiométrique in-situ U-Pb et Lu-Hf, de modélisation des équilibres de phase, de géochimie des isotopes stables et de thermométrie du graphite, j'ai pour objectif d'évaluer les facteurs influençant la qualité du graphite. Ces facteurs incluent le nombre, la durée et la température des événements métamorphiques, la source du graphite et sa remobilisation par des fluides hydrothermaux ou par fusion anatectique. Cette recherche a le potentiel d'améliorer significativement la compréhension et l'extraction du graphite de haute qualité, ce qui est vital pour les avancées technologiques et l'industrie minière.

Lütfi Ersay

Remporter cette bourse est extrêmement significatif pour moi car elle est cruciale pour maintenir ma stabilité financière. Le soutien supplémentaire allège la pression financière, me permettant de me concentrer plus efficacement sur mes études et ma recherche. Elle représente non seulement un soulagement financier, mais aussi une reconnaissance de mon travail et de mon potentiel dans le domaine des géosciences, me motivant à continuer à viser l'excellence.

Comment envisagez-vous la suite des choses? 

Je suis déterminé à publier mes recherches dans des revues renommées et enthousiaste à l'idée de contribuer au développement de notre programme de recherche. Mes objectifs sont d'améliorer mon expertise en géologie et d'avoir un impact positif sur la culture et la performance de l'institut. J'aspire à poursuivre ma carrière dans le milieu académique ou dans des instituts de recherche appliquée, où je pourrai continuer à contribuer de manière significative aux avancées dans les géosciences.

 
Sergio Jiménez Rojas, étudiant à la maîtrise en études de la population

Qu’est-ce qui vous a amené à l’INRS? Parlez-nous de votre expérience.

Mon intérêt pour la recherche m'a guidé vers l'exploration de diverses études et sources d'inspiration. En Colombie, mon pays d'origine, le financement de la recherche sociale évolue, ce qui rend difficile l'obtention de soutien financier. C'est pourquoi j'ai entrepris des études de maîtrise en ligne avec une université en Argentine. Cependant, l'éloignement géographique des professeurs a souligné le besoin d'être sur le terrain pour mener mes recherches.

Ma curiosité m'a conduit à découvrir les travaux des centres de recherche les plus renommés dans les Amériques. Le Canada, réputé pour ses avancées en recherche scientifique, m'a attiré, et l'engagement de l'INRS envers la diversité des sujets et un environnement inclusif a motivé ma candidature.

Mon expérience professionnelle auprès des jeunes m'a été utile pour entamer la transition vers les études scientifiques au Québec. Une amie doctorante à l'INRS m'a fait part de son expérience académique ici. C’est elle qui m’a guidé dans les premières démarches pour me rencontrer avec mon actuelle directrice, experte en jeunesse, qui est aussi synonyme de soutien exemplaire pour moi.

Que retenez-vous de votre expérience à ce jour ?

Il est possible de diviser mes apprentissages en trois aspects dans ma vie. Sur le plan personnel, j'ai gagné en assurance et en confiance dans mes choix, ainsi que dans la revalorisation des expériences que j'ai vécues. En tant que membre d'une famille, j'ai pu partager ma vie scientifique avec mes proches, en donnant un exemple de conciliation harmonieuse entre vie de famille et carrière de chercheur. Enfin, sur le plan académique, j'ai mis à jour mes méthodes de recherche et réinventé mes méthodes d'apprentissage.

Pouvez-vous nous décrire l’enjeu et l’impact de la recherche présentée dans votre doctorat? 

L'enjeu principal réside dans la relation entre les travailleurs et leurs emplois durant la crise d'emploi provoquée par la pandémie. Mon étude se penche sur les répercussions des ajustements apportés aux postes de travail sur la vie des employés. J'espère que ma recherche alimentera le débat social entre les travailleurs, les employeurs et la société québécoise. Les résultats de cette étude sont étroitement liés aux conditions de revenu, à la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale, aux conditions de santé physique et mentale, ainsi qu'à la continuité dans le monde du travail.

Remporter cette bourse représente pour moi bien plus qu'une simple récompense financière. C'est un soutien essentiel qui me permettra de poursuivre mes études sereinement, en me libérant des préoccupations financières qui pourraient entraver ma concentration. Aussi, elle représente pour moi l'acceptation dans une société qui met en avant la diversité et les capacités des individus à s'adapter à de nouvelles conditions de vie.

Sergio Jiménez Rojas

Comment envisagez-vous la suite des choses?

La voie académique me semble plus claire qu'avant de venir ici. Je suis enthousiaste à l'idée de continuer à acquérir des connaissances et à contribuer à des équipes de recherche sur les questions d'emploi et de travail.

 
Juan Esteban Ossa Ossa, étudiant au doctorat en sciences de l'eau

Qu’est-ce qui vous a amené à l’INRS? Parlez nous de votre expérience.

Au cours de mes études universitaires de premier cycle, j'ai toujours été passionné par les questions liées aux ressources en eau. C'est pourquoi j'ai fait partie du groupe de recherche en ingénierie hydraulique et environnementale, où je me suis beaucoup plus passionné pour ce sujet. J'ai donc poursuivi mes études supérieures spécialisées en ingénierie hydraulique et environnementale, tout en travaillant dans une firme d'ingénierie, où j'ai eu l'occasion de travailler sur de nombreux projets applicables dans le domaine de l'hydrologie urbaine et de l'infrastructure.  Après avoir terminé mes études à l'Université nationale de Colombie, j'ai décidé de travailler sur le terrain pour acquérir de l'expérience et décider dans quel domaine de l'hydraulique et de l'hydrologie je voulais poursuivre mes études supérieures. C'est là que j'ai rencontré l'INRS, grâce à une amie de l'université qui terminait sa maîtrise à l'INRS et qui m'a fortement recommandé de venir faire ma maîtrise ici. C'est pourquoi j'ai assisté aux portes ouvertes virtuelles de l'INRS en 2021, où j'ai pu en apprendre davantage sur les recherches menées au centre Eau Terre Environnement. C'est cette expérience et le site web de l'INRS qui m'ont permis de découvrir l'INRS et les recherches qui y sont menées.

En explorant davantage, j'ai découvert les travaux innovants de la professeure Sophie Duchesne, qui m'ont conduit à postuler pour une maîtrise en sciences de l’eau dans le cadre d’un projet de recherche encadré par elle. L’opportunité de travailler sur un projet de recherche intéressant, guidé par une directrice de recherche exceptionnelle, a été une expérience profondément enrichissante. Ce projet m'a permis de développer une expertise approfondie dans le domaine, tout en renforçant ma passion pour la recherche. À la fin de ma maîtrise, j'ai eu l'occasion de poursuivre mon doctorat au sein du même groupe de recherche.

Mon parcours à l’INRS a été marqué par une expérience de recherche enrichissante et appliquée, axée sur des études de cas réels, ce qui m’a procuré une expérience précieuse pour mon avenir. Travailler aux côtés de chercheurs éminents et évoluer au sein d'une communauté étudiante dynamique et multiculturelle a également joué un rôle crucial dans le développement de mes compétences scientifiques. Cette atmosphère collaborative et innovante me motive à continuer à contribuer activement à l’avancement des connaissances dans le domaine de l’hydrologie et de l’ingénierie hydraulique.

Parlez-nous de l’enjeu et de l’impact de la recherche de votre projet de doctorat?

Mes recherches ont porté sur la gestion durable des eaux pluviales en milieu urbain.  Plus précisément, mon projet de doctorat se concentrent sur l’application de stratégies de contrôle en temps réel pour la gestion des eaux pluviales. Ce projet explore l’utilisation de techniques de modélisation et de contrôle optimisé pour gérer efficacement les bassins de rétention des eaux pluviales, en tenant compte des incertitudes et des impacts potentiels du changement climatique. L’impact attendu de cette recherche est d’améliorer la résilience des infrastructures de gestion des eaux pluviales face aux conditions climatiques extrêmes, tout en contribuant à la durabilité environnementale. Les résultats fourniront des lignes directrices pour la mise en œuvre de systèmes de contrôle adaptatifs, capables de répondre de manière proactive aux défis posés par le changement climatique et l’urbanisation croissante. En résumé, ce projet vise à apporter des innovations significatives dans la gestion des eaux pluviales, en mettant en œuvre des approches technologiques avancées pour protéger les écosystèmes et améliorer la qualité de l'eau dans les environnements urbains.

Juan Esteban Ossa Ossa

Cette bourse me permettra de me consacrer pleinement à mon projet de doctorat, en réduisant les contraintes financières et en me donnant la liberté de me concentrer sur mes recherches. Elle améliore non seulement mes conditions d'études, mais renforce également ma motivation et ma détermination à mener à bien mes travaux de recherche.

Recevoir cette bourse de l’Université du Québec est une immense source de fierté et de gratitude pour moi. Cela représente une reconnaissance significative de mes efforts et de mes accomplissements académiques et scientifiques tout au long de ma carrière. Ce soutien de la Fondation INRS et de ses donateurs ne se limite pas à un simple appui financier ; il symbolise également une confiance en mon potentiel et en la valeur de mes recherches.

Je suis profondément reconnaissant envers la Fondation INRS et les donateurs pour leur engagement envers la promotion de la recherche et l'avancement des connaissances. Cette bourse est une étape essentielle dans mon parcours académique, et je suis déterminé à en faire bon usage pour maximiser l'impact de mes travaux et honorer la confiance qui m'est accordée.

Comment envisagez-vous la suite des choses?

Je suis très enthousiaste à l'idée de continuer à avancer dans mon projet de doctorat, qui alimente ma curiosité et mon esprit de recherche. Ma priorité immédiate est de poursuivre mes activités de recherche doctorale avec rigueur et passion, en mettant à profit les compétences et les connaissances acquises jusqu’à présent pour explorer de nouvelles perspectives dans la gestion durable des eaux pluviales.

À court terme, je prévois de finaliser les aspects expérimentaux de ma recherche et de publier les résultats dans des revues scientifiques de haut niveau. Cela contribuera non seulement à l’avancement de la science dans mon domaine, mais aussi à la diffusion des pratiques innovantes. J'ambitionne de participer à des conférences internationales pour partager mes découvertes et établir des collaborations avec d'autres chercheurs, ce qui enrichira encore davantage mon travail et mes perspectives professionnelles.

À moyen terme, je vise à compléter mon doctorat avec succès et à me lancer dans une carrière de chercheur dans le secteur public ou industriel. Mon objectif est de continuer à travailler sur des projets qui ont un impact tangible sur les défis environnementaux, en particulier ceux liés à l'urbanisation et au changement climatique. Je suis également intéressé par l'enseignement et le mentorat des étudiants, car transmettre les connaissances et inspirer la prochaine génération de chercheurs est une mission qui me tient à cœur.

À long terme, je souhaite occuper un poste de leadership dans le domaine de la gestion des ressources en eau, où je pourrai contribuer à l’élaboration de politiques et de stratégies innovantes pour une gestion durable des ressources hydriques. En parallèle, je continuerai à m'engager dans des activités de recherche appliquée et à collaborer avec des experts multidisciplinaires pour développer des solutions innovantes aux problèmes environnementaux complexes.

 
Joël Wheeler-Noiseux, étudiant à la maîtrise en études urbaines

Qu’est-ce qui vous a amené à l’INRS? Parlez-nous de votre expérience.

Lors de mon baccalauréat en géographie environnementale, j’étais à la recherche d’un stage afin de compléter les crédits nécessaires à l’obtention de mon diplôme et pour acquérir de nouvelles compétences. Un collègue de classe m’avait fait part de son expérience positive lors de son stage à l’INRS. Passionné par la recherche et ne connaissant pas à ce moment-là l’existence de l’INRS, j’étais excité à l’idée d’y réaliser un stage de 1er cycle. Plusieurs projets m’intéressaient, mais j’ai décidé de poser ma candidature pour un stage sous la direction de Marie-Soleil Cloutier puisque ce dernier portait sur la mobilité active — un sujet qui m’intéresse particulièrement.


À peine deux semaines s’étaient écoulées depuis le début de mon stage que j’avais décidé d’y poursuivre mes études à la maîtrise en études urbaines. En effet, j’étais vite tombé sous le charme de la communauté tissé serré, de l’expertise du corps enseignant et des possibilités de recherches offertes au Centre Urbanisation Culture Société.

À la fin de mon stage, je me suis fait offrir de faire ma maîtrise sur la marchabilité des environnements urbains pour les aînés en intégrant une équipe de recherche multidisciplinaire sur le point de démarrer un projet. Cette offre répondait à mes besoins et intérêts, en plus de me permettre de me joindre au Laboratoire Piétons et Espace Urbain, lequel m’avait accueilli chaleureusement lors de mon stage.

J’ai eu la chance de pouvoir participer à toutes les étapes du projet de recherche, aux côtés de chercheur(e)s et partenaires d’un peu partout au Québec : rédaction de la demande à l’éthique, planification, collecte de donnée, analyse, etc. Cela m’a permis d’acquérir une multitude de compétences et connaissances nécessaires au travail de recherche, tant dans le milieu académique qu’en dehors.

Pouvez-vous nous décrire l’enjeu et l’impact de la recherche présentée dans votre doctorat? 

En plus d’avoir des effets bénéfiques pour la santé physique et psychologique, la marche est pour les aîné(e)s un moyen de rester autonome dans leurs déplacements, de briser l’isolement en gardant une vie sociale et contribue à une meilleure qualité de vie. Considérant que la population québécoise est vieillissante et les nombreux effets bénéfiques de la marche pour les aîné.e.s, il est primordial d’étudier la marchabilité (potentiel piétonnier) de nos environnements urbains pour cette tranche de la population. En adaptant nos infrastructures piétonnes pour les aîné.e.s, les plus vulnérables, c’est l’ensemble de la population qui en bénéficie.


Le projet a aussi comme objectif de créer et tester des programmes d’accompagnement à la marche pour les aîné(e)s et de diffuser les résultats aux organismes qui travaillent avec cette clientèle. De tels programmes permettent d’initier les aîné.e.s qui ne pratiquent pas la marche et d’établir des habitudes de vie active.

Enfin, ce projet de recherche permettra de fournir des pistes de réflexion sur la manière de mieux adapter nos infrastructures piétonnes et sur les besoins exprimés par les aîné.e.s. En effet, la première collecte de donnée consistait à faire des parcours commentés à la marche avec des dizaines d’aîné.e.s dans divers environnements urbains au Québec. Leur vécu et leur perspective sont primordiaux, alors que la majorité des études du genre se font par l’entremise d’audits performés par des chercheur.e.s en pleine forme.

Remporter cette bourse est pour moi une grande source de fierté. Provenant d’un ménage à faible revenu et étant le premier de ma famille à accéder aux études supérieures (voir études postsecondaires), ce prix vient récompenser tous mes efforts. Naviguer la machine académique sans référents et sans aucune aide financière de la part de ma famille a été source de nombreux défis, lesquels je crois avoir surmontés avec brio.

Joel Wheerler-Noiseux

Comment envisagez-vous la suite des choses?

Je suis présentement à l’étape d’analyse des données des parcours commentés. J’envisage me lancer dans la rédaction de mon mémoire fin 2024 et de le déposer à l’été 2025. Je planifie rentrer sur le marché du travail suite à ma maîtrise et je vise travailler pour un organisme qui œuvre dans le milieu de la mobilité active ou pour une municipalité. Mon objectif est de pouvoir utiliser mon bagage et mes expériences pour améliorer la sécurité et les possibilités de déplacements actifs au Québec.

  

À propos des Bourses de l’Université du Québec 

D’une valeur de 3 000 $, les Bourses de l’Université du Québec ont été offertes pour la première fois en 2023 afin de favoriser l’accessibilité aux études universitaires et de valoriser la diversité de la communauté étudiante à l’INRS. Ces bourses bonifient les conditions d’études offertes par l’INRS aux personnes lauréates.

Ce deuxième concours s’est ouvert en janvier et s’est conclu le 12 avril 2024. Il a été géré par le Service des études supérieures et de la réussite étudiante (SESRE) et a suscité un vif intérêt de la part de la communauté étudiante.

La Fondation de l’INRS exprime ses sincères remerciements à l’équipe du SESRE pour son précieux soutien, ainsi qu'aux membres du comité de sélection et à toux ceux et celles qui ont soumis leur candidature, contribué à la diffusion et assuré le bon déroulement du concours. Nous tenons particulièrement à remercier nos généreux donateurs et donatrices pour leur soutien continu.

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