Trois étudiant·e·s de l’INRS se méritent une bourse de l’Université du Québec, d’une valeur de 3 000 $, en reconnaissance de la diversité des parcours et de l’excellence au sein de notre communauté étudiante. Cet appui contribuera à améliorer leurs conditions d’études. Félicitations à Rodrigue Ahodegnon, Marlyse Nankap Djangue et Sophie Herrmann.  

Nos lauréat·e·s ont été célébré·e·s au cours des dernières semaines lors des cérémonies de remise de bourses tenues dans les différents centres de recherche et de formation de l’INRS. 

Découvrez nos trois lauréat·e·s : 

 
Rodrigue Ahodegnonétudiant au doctorat sur mesure en épidémiologie et prévention des maladies infectieuses sous la direction de la professeure Marie-Claude Rousseau 

« Obtenir cette bourse représente une étape importante me permettant de bonifier mes conditions dans mon parcours doctoral et de contribuer à l’avancement de mes travaux de recherche. Elle me permettra de me concentrer pleinement sur mon projet doctoral. »

  1. Qu’est-ce qui vous a amenée à l’INRS? Que retenez-vous de votre expérience? 

    J’ai toujours nourri l’ambition de faire un doctorat après ma maitrise afin d’acquérir et d’approfondir des notions essentielles dans mon domaine qui est l’épidémiologie. J’ai entrepris mon projet doctoral au sein du laboratoire de la professeure Marie-Claude Rousseau, qui m’accompagne dans ce parcours. Dès mon arrivée à l’INRS, j’ai été saisi par la qualité de la recherche, de l’encadrement et de la rigueur scientifique. Les programmes taillés sur mesure sont d’une grande richesse. J’apprécie particulièrement mon équipe de recherche, très engagée, qui constitue un formidable levier d’accompagnement dans mon parcours.   

  2. Pouvez-vous nous décrire l’enjeu et l’impact de votre projet de recherche? 

    Mon projet de recherche porte sur la protection conférée à très long terme par le vaccin Bacille Calmette-Guérin (BCG) contre la tuberculose et ses effets potentiels sur d’autres maladies infectieuses. À ce jour, il existe peu de données concernant l’efficacité réelle du vaccin BCG à très long terme dans la population générale, ainsi que ses effets sur d’autres maladies infectieuses. De surcroît, les données existantes présentent d’importantes limites méthodologiques (erreur de classification du statut BCG, faibles nombres de participant.e.s, etc.). Ce projet, basé sur une cohorte de naissance québécoise regroupant plus de 400 000 personnes nées entre 1970 et 1974 au Québec, vise à combler ces lacunes, notamment grâce à la taille importante de la cohorte et à l’existence d’un registre de vaccination BCG, entre autres avantages. Ce projet permettra de réaliser de nombreuses contributions scientifiques novatrices et uniques sur les effets spécifiques et non spécifiques du vaccin BCG. Ces connaissances sont particulièrement pertinentes dans le contexte actuel, puisqu’elles seront essentielles pour éclairer le rôle du BCG lorsque de futurs vaccins contre la tuberculose seront disponibles. Les décisions de santé publique devront alors s’appuyer sur une évaluation rigoureuse des bénéfices et des inconvénients, en tenant compte des données probantes à long terme relatives au BCG. 

  3. Que signifie pour vous le fait de remporter cette bourse? 

    Obtenir cette bourse représente une étape importante me permettant de bonifier mes conditions dans mon parcours doctoral et de contribuer à l’avancement de mes travaux de recherche. Elle me permettra de me concentrer pleinement sur mon projet doctoral. Puisque c’est la première bourse d’étude que je reçois d’une institution au Canada, elle pourrait également être déterminante dans ma capacité à obtenir de futures bourses. J’adresse toute ma gratitude à la Fondation de l’INRS qui rend cela possible pour les étudiant·e·s. 

  4. Comment envisagez-vous la suite des choses? 

    Dans la suite de mon parcours, je poursuivrai mes recherches tout en prenant part activement aux divers colloques scientifiques, afin de diffuser mes travaux auprès de la communauté savante. Par ailleurs, j'attacherai une importance particulière à la vulgarisation de mes travaux, afin de les rendre accessibles à un public plus large. La publication d'articles scientifiques constituera une étape clé de ce parcours, qui s'achèvera par la soutenance de ma thèse. À plus long terme, j’envisage une carrière en recherche qui sera rendue possible par les expertises développées lors de mon doctorat sur mesure en épidémiologie et prévention des maladies infectieuses à l’INRS. 
 
Marlyse Nankap Djangueétudiante à la maîtrise en études urbaines sous la direction du professeur Cédric Brunelle 

« Cette bourse représente pour moi une nouvelle source de confiance et de motivation. Elle allège ma pression financière, me permettant ainsi de consacrer plus de temps et d’énergie à ma recherche. »

  1. Qu’est-ce qui vous a amenée à l’INRS? 
     
    Après sept années de fonction comme chercheuse à l’Institut national de cartographie du Cameroun, j’ai ressenti le besoin de retourner aux études afin de renforcer mes capacités. Lors de la recherche des établissements académiques, j’ai découvert que l’INRS est le leader au Canada pour la formation des chercheur·euse·s. Je m’y suis inscrite pour me perfectionner en statistiques spatiales, un domaine bien développé au sein du Laboratoire en statistiques spatiales et développement urbain (LADU). Ce qui a renforcé ma motivation, c’est que dès notre premier contact en ligne, mon directeur, le professeur Cédric Brunelle, m’a immédiatement donné son accord et m’a intégrée dans un projet en cours avant même mon inscription officielle.  
     
  2. Que retenez-vous de votre expérience? 
     
    Parvenu à mi-parcours de ma formation à l’INRS, je peux affirmer que mon expérience jusqu’à présent est très enrichissante. L’INRS se distingue par une approche pédagogique axée sur la pratique de la recherche, ce qui favorise une meilleure assimilation des enseignements et leur application concrète dans des projets scientifiques. J’apprécie particulièrement l’environnement de travail stimulant. Cette expérience m’a déjà permis de renforcer ma rigueur scientifique ainsi que mon autonomie dans le travail. Je constate également que ma passion pour la recherche s’est ravivée au fil du temps, tout comme mon désir de poursuivre dans ce domaine. 

  3. Pouvez-vous nous décrire l’enjeu et l’impact de votre projet de recherche? 

    Mon projet de recherche s’intitule : « Impact des grands chantiers sur les dynamiques commerciales dans les artères des quartiers centraux de Montréal ».  

    Il explore les répercussions des grands chantiers sur les dynamiques commerciales (la fermeture des centres commerciaux, l’achalandage, les ventes, l’offre, la demande …) dans les artères centrales de Montréal et leur degré de significativité. L’objectif est de suggérer à partir des résultats la prise en compte équitable de ces impacts dans le plan de gestion environnementale et sociale des chantiers, afin de générer des pistes de solutions pour les acteurs commerciaux locaux qui font face aux perturbations causées par les projets de réaménagement urbain.    

  4. Que signifie pour vous le fait de remporter cette bourse? 

    Cette bourse représente pour moi une nouvelle source de confiance et de motivation. Elle allège ma pression financière, me permettant ainsi de consacrer plus de temps et d’énergie à ma recherche. Grâce à cet appui précieux, je suis persuadée de pouvoir mener à bien mon projet et atteindre mes objectifs à l’INRS. Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à la Fondation de l’Université du Québec.
     

  5. Comment envisagez-vous la suite des choses? 

    Au terme de ma maîtrise l’année prochaine, je prévois de poursuivre les études doctorales. Je souhaite approfondir mes recherches et continuer à contribuer à l’avancement des connaissances dans mon domaine. Ce parcours doctoral représente pour moi une étape essentielle pour atteindre mes objectifs professionnels.
     
 
Sophie Herrmannétudiante au doctorat sur mesure en études culturelles et muséologie sous la direction de la professeure Nathalie Casemajor 

« Je suis d’autant plus honorée que mon parcours est marqué par une reprise d’études après plus de dix ans d’expérience professionnelle en tant que travailleuse culturelle et que je suis venue spécifiquement à Montréal pour mon doctorat, avec tous les défis sociaux et financiers que cela implique. »

  1. Qu’est-ce qui vous a amenée à l’INRS? Que retenez-vous de votre expérience? 
     
    Je suis arrivée à l’INRS en 2021, après plus de dix ans de travail dans le secteur culturel. Mon objectif était de reprendre un parcours universitaire qui me permette d’associer connaissances issues des milieux de pratique dans les arts visuels et savoirs plus fondamentaux – mais aussi d’initier un parcours doctoral au croisement des sciences sociales et des sciences humaines, puisque je suis historienne de l’art à l’origine. Je cherchais une institution et une supervision pour m’accompagner dans une approche pluridisciplinaire, et m’aider à élargir mes compétences vers de nouvelles méthodologies. Je retiens l’excellence de l’accompagnement de la professeure Nathalie Casemajor dans mon travail doctoral et la qualité des relations humaines dans l’encadrement de mes recherches.   

  2. Pouvez-vous nous décrire l’enjeu et l’impact de votre projet de recherche? 
     
    Une première dimension de ma recherche porte sur l’attention des visiteur·euse·s dans les musées d’art : comment se sentent-ils dans ces institutions ? Quelles sont leur perception du temps lors d’une visite ? Existe-t-il une attention spécifique aux musées, et aux musées d’art ? C’est une question phénoménologique et esthétique absolument passionnante. Une deuxième dimension de mon travail consiste à comprendre dans quelles mesures cette ou ces attentions muséales sont reconfigurées par l’usage des outils numériques aujourd’hui. Ces questions ne sont pas réellement formulées dans la recherche scientifique récente ou actuelle. En général l’attention dans les musées a été traitée de manière « intéressée » (par exemple, on mesure l’attention des publics pour comprendre si une exposition est « efficace »).  

    Par ailleurs, l’impact du numérique sur l’attention dans les musées a été extrêmement peu étudié. Quand il est évoqué, c’est souvent de manière réductrice et polarisée : le numérique nuit à l’attention, l’absence de numérique la favorise. Les formes d’attention et les modes d’appropriation des œuvres et du musée sont beaucoup plus complexes et singuliers que ces modalités dichotomiques ne l’indiquent. C’est justement l’objet de ma thèse.   

  3. Que signifie pour vous le fait de remporter cette bourse? 
     
    Je suis très honorée de remporter cette bourse. Cela m’encourage à poursuivre ma voie en recherche, et à mobiliser les approches pluridisciplinaires. Je suis d’autant plus honorée que mon parcours est marqué par une reprise d’études après plus de dix ans d’expérience professionnelle en tant que travailleuse culturelle et que je suis venue spécifiquement à Montréal pour mon doctorat, avec tous les défis sociaux et financiers que cela implique. Mon profil est par ailleurs singulier au sein de l’INRS, car ma formation initiale est davantage marquée par l’histoire de l’art et la muséologie, pour lesquelles j’ai obtenu deux maîtrises, que par les études urbaines et les sciences sociales. Je pense donc offrir un point de vue original sur certains enjeux actuels – ce que cette bourse vient, à mon sens, souligner et encourager.  

  4. Comment envisagez-vous la suite des choses? 
     
    J’aimerais faire un postdoctorat et poursuivre mes recherches sur l’attention dans les musées et lieux de diffusion en arts visuels. Je m’intéresse beaucoup aux approches sensibles et à la coexistence de différentes temporalités chez les visiteur·euse·s dans les lieux culturels. Je m’intéresse notamment à l’attention, la sensibilité et la perception des temporalités chez les personnes ayant des incapacités ou neurodivergentes, lors de leurs visites au sein d’institutions muséales. Une affaire à suivre, donc ! 


Nous remercions
la Fondation de l’Université du Québec pour son soutien continu, l’équipe du Service des études supérieures et de la réussite étudiante (SESRE) pour la gestion du concours, ainsi que tous les membres du comité de sélection.
 

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