Les dons à la Fondation de l’INRS ont un impact tangible et positif sur les membres de la communauté de l’INRS, notamment sur la vie des étudiant.e.s. C’est ce qu’ont témoigné Benjamin Duquet, doctorant en études urbaines et récipiendaire en 2021 d’une bourse J.A. DeSève et Orphie Ranaud Obe Obiang, diplômée de la Maîtrise professionnelle en sciences de l’eau en septembre 2020, après avoir bénéficié du Fonds étudiant d’aide d’urgence Covid-19, lors de la table ronde de ce midi présidée par Martine Vanasse.
Les parcours de Benjamin et Orphie :
- Originaire du Gabon, Orphie a eu besoin d’approfondir ses connaissances en traitement des eaux potables dans l’objectif de démarrer une entreprise familiale. Elle s’est d’abord rendue au Maroc pour poursuivre des études supérieures, où elle a entendu parler d’un programme conjoint avec l’INRS qui lui permettrait d'étudier à la maîtrise en science de l’eau et de faire un stage au Maroc.
- Originaire de Montréal, Benjamin a toujours été fasciné par les villes, la dimension urbaine et les défis associés au transport collectif en zone urbaine. Conseiller à temps partiel au sein de l’organisme en mobilité durable Vivre en ville, il en est à sa cinquième année d’étude au Doctorat en Études urbaines à l’INRS et termine présentement la rédaction de sa thèse.
Quel impact ont eu les bourses de la Fondation sur leur parcours :
- Le Fonds étudiant d’aide d’urgence Covid-19 a eu un impact tangible et positif sur le parcours académique d’Orphie mais également sur sa vie en général. En stage au Maroc et coincée à l’étranger à cause de la pandémie, Orphie à dû faire face à des difficultés financières imprévues. Du jour au lendemain elle s’est retrouvée dans une situation précaire, à la fois loin de chez elle et loin de l’INRS à Québec. Elle aurait été contrainte d’abandonner ses études si elle n’avait pas contacté un de ses professeurs qui l’a référée à la Fondation, qui a rapidement pris sa situation en main. Grâce au Fonds étudiant, Orphie a reçu un montant de 1 000 $ qui a fait toute la différence en lui permettant de rentrer au Québec, de terminer sa maîtrise, de se trouver en emploi et d’amorcer son processus de demande de résidence permanente au Canada.
- Benjamin, de son côté, bénéficie d’une bourse J.A DeSève, un énorme coup de pouce en fin de parcours doctoral. Contrairement à plusieurs de ses collègues à la maîtrise et au doctorat, il n’avait pas été en mesure d’obtenir l’une des bourses offertes par les organismes subventionnaires provincial et fédéral, ce qui avait ébranlé sa confiance en ses capacités et dans la pertinence de son projet de recherche. La bourse J.A. DeSève lui a donné une bonne dose de reconnaissance et de motivation pour poursuivre et compléter sa thèse.
Plus d’information sur les prix, bourses et aide financière offertes par la Fondation :
- Élise Comtois, directrice de la Fondation et participante à la table ronde, a parlé plus en détails du Fonds étudiant et des Bourses J.A. DeSève, qui ont été créés suite aux besoins précis et urgents d’une bonne partie de la population étudiante de l’INRS qui ont été portés à sa connaissance.
- Le Fonds étudiant été mis sur pied rapidement lorsqu’on a saisi l’ampleur des possibles répercussions négatives de la pandémie sur la vie et le parcours universitaire d’un grand nombre d’étudiant.e.s de l’INRS, y compris de l’international. La Fondation a donc entrepris une collecte de fonds en s’adressant à la grande communauté de l’INRS, qui a répondu à l’appel avec une efficacité et une générosité inégalées. En quatre semaines, la Fondation a recueilli 42 000 $ qui ont été remis rapidement aux étudiant.e.s dans le besoin sous forme de bourses allant de 150 $ à 1 500 $ au cours des sessions Hiver et Été 2020. Au total, une trentaine d’étudiant.e.s ont pu subvenir à leurs besoins immédiats et poursuivre leurs études malgré la pandémie grace au fonds. Mme Comtois se dit impressionnée par cette vague de solidarité manifestée par des professeur.e.s, des employé.e.s, des cadres, des diplômé.e.s, des syndicats et même des professeur.e.s retraité.e.s qui ont répondu à l’appel. Elle se dit touchée par le témoignage d’Orphie, qui donne un sens à ce geste.
- Suite à la première édition de la Semaine de la philanthropie à l'INRS à l’automne 2020. Mme Comtois a effectué la tournée des différentes associations étudiantes de l’INRS pour entreprendre une conversation sur les liens entre la philanthropie et la communauté étudiante. Lors de sa rencontre avec les membres étudiant.e.s du Centre Urbanisation Culture Société, il est apparu clair que les études aux cycles supérieurs en sciences sociales bénéficieraient d’un meilleur soutien comparable à d’autres domaines scientifiques. Suite à cette rencontre, elle a conclut rapidement un partenariat sur mesure avec la Fondation J.A. DeSève, qui a accepté de verser 45 000 $ sous forme de bourses d’excellence à cinq étudiant.e.s à la maîtrise et cinq étudiant.e.s au doctorat. Les bourses J.A. DeSève ont permis de donner un véritable coup de pouce aux étudiant.e.s, surtout pour ceux et celles dont la motivation et la persévérance ont été mises à l’épreuve par la pandémie.
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Suivra demain, le jeudi 21 octobre à midi : Démystifier les dons de bienfaisance.
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