Marie-Pierre Champagne
Mon projet a été fortement impacté par les restrictions sanitaires. Toutefois, j’ai fait preuve de résilience puisque j’ai changé de programme d’études, j’ai adapté mon projet de recherche et j’ai appris à modéliser numériquement en 2D et 3D par moi-même, le tout sans avoir visité mon site d’étude, situé dans la commune de Guidel, en France. Ce prix témoigne de ma résilience et de ma rigueur et j’en suis très fière.
Marie-Pierre Champagne
Maîtrise en sciences de la Terre, 2022
Centre Eau Terre Environnement
Direction : René Lefebvre
Marie-Pierre Champagne a réalisé un programme bidiplômant entre l’Université de Rennes 1 en France et l’INRS, même si la pandémie ne lui aura pas permis d’aller à Rennes pour sa deuxième année. Néanmoins, ses travaux sur l’étude sur l’écoulement de l’eau souterraine en Bretagne (en France) sont d’une ampleur peu commune puisqu’ils apportent de nouvelles connaissances fondamentales et pratiques. L’excellente qualité de ses recherches a été reconnue à l’unanimité par les membres du comité d’évaluation et fera l’objet d’une publication scientifique à l’automne 2023.
Qu'est-ce qui vous a amenée à l’INRS ? Que retirez-vous de votre expérience?
J’ai décidé de poursuivre mes études à l’INRS parce que je voulais suivre le programme bidiplômant en géoingénierie et environnement en partenariat avec l’Université de Rennes 1, en France. De plus, j’ai été attirée par la qualité des activités de formation et la réputation des professeurs. Ce que je retiens de l’INRS, ce sont les rencontres enrichissantes avec des collègues venant de partout dans le monde, ainsi que des professeurs dévoués.
Pouvez-vous décrire l’enjeu et l’impact de la recherche présentée dans votre mémoire?
Depuis quelques années, on observe une croissance démographique importante dans la commune de Guidel, en France, et les besoins d’approvisionnement en eau augmentent fortement. C’est pourquoi des recherches en eau souterraine ont été entreprises dans les dernières années afin de trouver des sources potentielles. À la suite de ces travaux de reconnaissance, le site de Guidel a été jugé potentiellement adéquat pour approvisionner la commune en eau potable. Toutefois, le site est à proximité d’un milieu humide sensible, il est dans un système aquifère complexe et l’eau souterraine représente un mélange d’eau moderne et d’eau de plusieurs milliers d’années.
L’objectif de mes travaux de maîtrise était de mieux comprendre le rôle de l’écoulement régional pouvant apporter ces eaux évoluées à Guidel afin d’assurer un approvisionnement durable pour la commune. Mes travaux ont permis non seulement de développer une meilleure compréhension de la dynamique du système aquifère de Guidel, mais aussi de contribuer à assurer une gestion durable de l’aquifère pour des fins d’approvisionnement en eau potable.
Qu’est-ce que cela signifie pour vous de recevoir ce prix?
Mon projet a été fortement impacté par les restrictions sanitaires. Toutefois, j’ai fait preuve de résilience puisque j’ai changé de programme d’études, j’ai adapté mon projet de recherche et j’ai appris à modéliser numériquement en 2D et 3D par moi-même, le tout sans avoir visité mon site d’étude, situé dans la commune de Guidel, en France. Ce prix témoigne de ma résilience et de ma rigueur et j’en suis très fière.
Quel est le prochain chapitre pour vous maintenant que vous avez obtenu votre diplôme ?
Grâce à ma maîtrise, j’ai développé une expertise en hydrogéologie qui me permet aujourd’hui d’occuper un poste de candidate à la profession d’ingénieure (CPI) en hydrogéologie au sein de l’équipe de gestion des eaux minières d’une importante firme de génie-conseil au Québec. Depuis le début de ma carrière, je participe à divers projets de caractérisation et de gestion des eaux souterraines sur des sites miniers au Québec, dans le nord de l’Ontario et au Nunavut.
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