Marc-Alexandre Fillion

 

Je trouve ça très gratifiant de recevoir ce prix, ça reconnait peut-être l’aspect hors du commun, intriguant de mon projet. Je suis fier de ma recherche et de mon mémoire, mais je ne m’attendais pas à cette reconnaissance.

Marc-Alexandre Fillion
M. Sc. Sciences de la Terre, 2020

Centre Eau Terre Environnement | Directeur : Richard Martel


Qu’est-ce qui vous a amené à l’INRS? Que retenez-vous de votre expérience?

Quand j’étais étudiant en troisième année au bac en chimie à l’Université de Montréal, le professeur de chimie analytique Jean-François Masson a parlé des recherche de son collègue Richard Martel sur le devenir environnemental d’un nouveau mélange d’explosifs utilisé sur les sites d’entrainement militaires, ce qui a immédiatement retenu mon attention. J’ai trouvé ça différent et intriguant et je me suis dit que ce serait une bonne expérience pour moi de poursuivre mes études supérieures dans une autre institution, de passer de Montréal à Québec.

Arrivé à l’INRS, j’ai beaucoup aimé mes liens avec la communauté étudiante, mon implication dans l’association étudiante, les discussions avec les professeurs. En fait, ce que j’ai le plus aimé de mon parcours, c’est l’accessibilité et la multidisciplinarité des professeurs du Centre Eau Terre Environnement. Aussi, il y a beaucoup de ressources à notre disposition dans plusieurs domaines. Finalement, l’encadrement de mon directeur de recherche, le professeur Martel, a été incomparable. Il est super sympathique, il nous laisse notre autonomie comme étudiants et nous permet de nous épanouir en recherche. De plus, il est très ouvert à nos idées.

Aussi, au cours de mes études de maîtrise, j’ai eu l’occasion de collaborer à plusieurs campagnes d’échantillonnage sur deux bases militaires canadiennes dans l’équipe du professeur Martel et j’ai travaillé sur le projet de recherche Aquifroid du professeur Jasmin Raymond, pour tester une technologie permettant de climatiser des bâtiments avec l’eau souterraine.

Pouvez-vous décrire l’enjeu et l’impact de la recherche présentée dans votre thèse?

Mon projet de recherche en chimie environnementale, visait à évaluer le devenir environnemental d’une nouvelle formulation d’explosifs, le PAX-48, utilisée sur les sites de tirs pour l’entrainement militaire des Forces armées canadiennes. J’ai fait diverses expériences en laboratoire afin de reproduire les conditions de terrains et examiner les processus pouvant dégrader les composés du PAX-48 et leur importance dans l’environnement. L’idée était de fournir l’information nécessaire pour éviter un dommage environnemental aux sols et aux eaux souterraines qui découlerait l’utilisation de ces explosifs sur les champs de tirs.

Que signifie remporter ce prix pour vous?

Je trouve ça très gratifiant de recevoir ce prix, ça reconnait peut-être l’aspect hors du commun, intriguant de mon projet. Je suis fier de ma recherche et de mon mémoire, mais je ne m’attendais pas à cette reconnaissance. C’est un projet qui a clairement un but précis, donc tout le contenu généré a une utilité publique concrète.

Quel est le prochain chapitre pour vous maintenant que vous êtes diplômé?

J’ai vraiment aimé mon parcours. Je suis maintenant étudiant au doctorat, toujours sous la direction du professeur Martel, mais je suis passé de la chimie environnementale à l’hydrogéologie de l’environnement. Nous avons une bonne équipe de recherche, une belle synergie et une complémentarité. Selon moi, l’INRS est le meilleur endroit pour réaliser des études doctorales en sciences de l’environnement.

Après mon doctorat, je considère deux avenues. Puisque j’aime appliquer les connaissances directement sur le terrain, j’aimerais offrir mon expertise dans une firme conseil ou encore être un scientifique à l’emploi du ministère de la Défense nationale. La remise en l’état des sites contaminés est un domaine en plein essor et de nouvelles méthodes pour y remédier se développent constamment, alors c’est vraiment intéressant.

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