Johanna Alexandra Cardona Campuzano

 

 

Ma maîtrise n’a pas toujours été facile, ça été un long processus d’apprentissage et d’adaptation, alors ce prix est le fruit de mes efforts.

Johanna Campuzano
M. Sc. Pratiques de recherche et action publique, 2020

Centre Urbanisation Culture Société | Directrice : Nicole Gallant


Qu’est-ce qui vous a amené à l’INRS? Que retenez-vous de votre expérience?

Arrivée au Québec, j’ai fait mes cours de francisation dans un école d’où j’ai rencontré beaucoup d’immigrant.e.s qui vivaient différentes difficultés, c’est donc dans de mes cours de français que mon intérêt pour les politiques publiques d’intégration des immigrants s’est réveillée. Selon moi, il fallait améliorer les programmes et les services d’intégration des immigrants pour qu’il fasse plus de sens sur les plans social et économique. Le problème me touchait personnellement et j’ai fait un stage de recherche au Centre Urbanisation Culture Société offert par la professeure Nicole Gallant, qui s’intéresse aux enjeux de jeunesse et immigration. Après avoir été étudiante libre, je me suis inscrite à la maîtrise en pratique de recherche et action publique. J’y ai fait de belles rencontres, j’ai participé à plein de recherche et ça m’a permis de tisser de nombreux contacts

Comme étudiante à l’INRS, on est exceptionnellement proche des professeures et professeurs. Ils et elles ont une grande disponibilité, c’est vraiment le contexte idéal pour faire de la recherche. Comme on est peu nombreux, on y retrouve toute la patience, tout l’amour nécessaire pour nous aider à avancer dans notre carrière. Et moi, j’aime la recherche et j’adore Nicole Gallant! Cela dit, j’ai eu des échanges intéressants et enrichissants avec d’autres profs, dont María Eugenia Longo, la directrice de l’Observatoire jeunes et société.

Pouvez-vous décrire l’enjeu et l’impact de la recherche présentée dans votre thèse?

J’ai fait un stage dans la direction de recherche du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale. Mon travail visait à mobiliser les connaissances découlant de trois projets de recherche, dont un a été  effectués par l’INRS. Ça m’a permis de produire un rapport pour guider les décisions à l’égard de certains services offerts à  la population immigrante du Québec. En plus de l’élaboration du rapport en soi, j’ai fait de communications internes et externes en vue d’éclairer des ajustements à l’offre de service en fonction des besoins des communautés immigrantes.

Que signifie remporter ce prix pour vous?

Je suis extrêmement reconnaissante envers la fondation et la communauté de l’INRS pour ce prix. Ma maîtrise n’a pas toujours été facile, ça été un long processus d’apprentissage et d’adaptation, alors ce prix est le fruit de mes efforts.

Quel est le prochain chapitre pour vous maintenant que vous êtes diplômé?

J’en suis maintenant à ma deuxième année de doctorat sous la direction de Nicole Gallant et d’Aline Lechaume. Je prépare mon examen doctoral. Je m’intéresse toujours à l’impact des politiques publiques sur l’intégration socioprofessionnelle des immigrants. Le prochain chapitre sera donc de terminer mon doctorat.

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