Guillaume Nielsen 
M. Sc. sciences de la Terre, 2012, et Ph. D. sciences de la Terre, 2018

Titulaire de la chaire de recherche industrielle en assainissement des mines du Nord à l’Université du Yukon

Il dit avoir « adoré » son expérience « très professionnalisante » à l’INRS. Il bénéficie encore aujourd’hui du réseau personnel et professionnel qu’il y a développé.

Passionné de la nature et des grands espaces, Guillaume Nielsen a grandi en lisant les romans d’aventures de Jack London. En 2008, alors qu’il étudie en environnement à l’Université catholique de l’Ouest, il fait un stage de six mois à l’INRS. Son travail scientifique dans nos infrastructures de pointe à Québec l’a incité à poursuivre des études supérieures jusqu’à devenir spécialiste de l’assainissement des eaux et résidus miniers dans le Nord canadien. 

Il considère son parcours à l’INRS comme une grande aventure. Il y a développé des amitiés durables et trouvé une famille d’adoption. 

Son projet de maîtrise, sous la direction du professeur Guy Mercier, s’intéressait à la décontamination des métaux lourds et hydrocarbures dans les sols. Comme assistant de recherche au Centre Eau Terre Environnement, il a collaboré à divers projets de recherche appliquée, de la récupération du cuivre dans les effluents d’une entreprise métallurgique à l’assainissement des sols d’un site d’entrainement militaire, en passant par le traitement d’eaux usées municipales. 

Sa recherche doctorale sur l’assainissement des effluents de l’industrie minière en climat froid, s’est faite sous la supervision du professeur Jean-François Blais et s’est déroulée sur le terrain au Yukon College Research Centre, où se trouvait une ancienne collègue, Amélie Janin (Ph. D. sciences de l’eau, 2009). 

Devenu professeur associé à l’Université du Yukon, il entreprend ensuite de mettre sur pied une nouvelle chaire de recherche industrielle en collaboration avec sept sites miniers actifs au Yukon. Sa chaire, financée depuis 2018, fait fleurir un grand nombre de projets de recherche et d’expérimentation qui se concentrent sur trois axes : le traitement passif des effluents miniers à l’aide de plantes et bactéries, la gestion des résidus miniers et la revégétalisation des sites miniers. 

M. Nielsen insiste sur l’importance d’inclure les communautés des Premières Nations dans ses travaux, « notamment en abordant les aspects sociaux de l’exploitation minière et en reconnaissant le savoir-faire traditionnel et la vision du monde autochtone ». Il considère par ailleurs « la recherche comme un vecteur essentiel d’inclusion et de rapprochement avec les Premières Nations ».

Il dit avoir « adoré » son expérience « très professionnalisante » à l’INRS. Il bénéficie encore aujourd’hui du réseau personnel et professionnel qu’il y a développé. Il souligne que les bourses lui ont offert « des conditions financières confortables ». Comme étudiant, il a eu l’occasion de travailler en étroite collaboration avec des entreprises qui lui ont « appris à livrer en fonction des échéanciers et à développer les habiletés nécessaires pour développer des partenariats entre le milieu de la recherche et l’industrie ». Il est reconnaissant envers ses mentors, les professeurs Mercier et Blais, pour leur appui exceptionnel qui l’a si bien préparé à entreprendre sa carrière.

Il encourage les étudiantes et étudiants à se greffer à des projets de recherche appliquée qui favorisent la collaboration entre le milieu scientifique et les entreprises. Il les incite aussi à s’intéresser aux collaborations avec les Premières Nations et à ne pas négliger les aspects sociaux dans leurs travaux. Il rappelle que « le monde change énormément et que les aspects sociaux illuminent ou éclaboussent assurément tout projet de recherche. Tout le monde est gagnant quand on les prend en compte ».

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